Listing 1 - 10 of 78 | << page >> |
Sort by
|
Choose an application
L’objet de cet ouvrage est l’étude de l’armée d’Italie de 1792 à 1797. Au cours de cette période, cette machine de guerre au service de la Révolution a été un lieu d’expérimentation tactique et stratégique. Dans le cadre d’une longue guerre de positions dans les Alpes, les combattants, au contact de leurs ennemis piémontais et autrichiens, ont développé des méthodes nouvelles de combats. Ces soldats de l’an II ont progressivement formé des groupes primaires qui sont passés maîtres dans l’art de la petite guerre. Surtout, au cours des années 1793-1794, les représentants en mission sont parvenus à relever un défi logistique considérable en organisant le ravitaillement, l’équipement et le financement d’une armée de plusieurs dizaines de milliers d’hommes sur un théâtre d’opérations périphérique. Ces personnages ont aussi orchestré la lutte idéologique contre les puissances monarchiques par l’emploi de divers procédés tels qu’une active propagande et la mobilisation de réseaux de renseignements dont l’influence sur les opérations doit être réévaluée. Après le 9 Thermidor, les choses changent et les points de vue des chefs militaires s’imposent progressivement au pouvoir politique. L’évolution est achevée lorsque Bonaparte prend le commandement de l’armée d’Italie en 1796. À la faveur de la campagne de 1796-1797, celui-ci réussit dans un premier temps à mobiliser ces forces nouvelles héritières de la Révolution dans le cadre d’une grande guerre de mouvement à travers la plaine du Pô. L’historiographie a surtout insisté sur le caractère fulgurant de la campagne d’Italie. Cependant, les succès militaires de Bonaparte exaltés par une efficace propagande se heurtèrent peu à peu aux difficultés matérielles en partie dues à l’étirement des lignes de communications. Les Français durent aussi faire face à des insurrections populaires de plus plus menaçantes. La guerre de mouvement atteignit alors ses limites et l’armée dut se transformer en une force de maintien de l’ordre. La…
History --- histoire militaire --- armée --- guerre napoléonienne --- missionnaire --- armée d'Italie
Choose an application
Le 5 septembre 1798, à la fin du Directoire, la loi Jourdan institutionnalise les expériences de la Révolution et fait triompher le principe selon lequel tout citoyen se doit à la défense de la Patrie. Désormais, et pour deux siècles, les Français n’envisagent pas d’autre voie pour fonder une armée nationale que celle qui recourt à la conscription. Instrument essentiel de l’État-nation centralisateur, la conscription est aussi un facteur d’unification nationale. Toutefois, certaines régions lui opposent une résistance qui alimente la légende noire de l’institution. On en oublierait presque les régions qui l’ont acceptée dès le Consulat et l’Empire. Tel est le cas de la Seine-et-Marne. La facilité et la rapidité avec lesquelles s’effectue la levée du contingent, ainsi que la faiblesse de l’insoumission déclarée sont des signes de cette adhésion, même si l’obéissance de la population dont se félicitent les préfets successifs n’exclut pas l’usage occasionnel de biais, légaux ou illégaux, pour échapper à la conscription. À quelques nuances près, cette acceptation se maintient encore pendant les « années sombres » de la fin de l’ère napoléonienne. Le long terme et le court terme se conjuguent pour expliquer l’enracinement de l’institution en Seine-et-Marne. Pays de grande culture, au cœur de l’État-nation, ouvert à l’influence de Paris qu’il approvisionne, où rares sont les communautés rurales repliées sur elles-mêmes, le département a répondu favorablement aux levées révolutionnaires qui ont précédé celles de la conscription. La Seine-et-Marne est emblématique de ces régions où le degré de développement économique et culturel ne fait pas obstacle à la réussite de la conscription, signe de leur ancrage dans la modernité.
History --- armée --- histoire militaire --- conscription --- militaires --- contingent
Choose an application
Du maréchal de MacMahon au général de Gaulle, militaires et hommes politiques entretiennent des relations dominées par une mutuelle incompréhension et une large suspicion. Les premiers accusent les politiques de diviser les Français en professionnels de la chicane, quand les seconds suspectent nombre d’officiers de rêver au renversement de la République. Ce livre dépasse les stéréotypes habituels. En une cinquantaine de contributions, il étudie toutes les formes de participation des officiers au pouvoir et à la vie publique, de rétablissement de la Troisième République aux débuts de la Cinquième, de la fin de la guerre de 1870-1871 à la conclusion du conflit algérien. Le métier des armes est, par essence, de nature politique en ce qu’il participe de la conduite de la cité. Certes la professionnalisation de l’action politique sans parler de la peur qu’inspire aux républicains le césarisme a contribué à maintenir les officiers dans les limites de l’expertise. Mais les grands chefs, au même titre qu’une poignée de hauts fonctionnaires, participent au pouvoir par leur contribution à la définition de la politique de défense et de certains aspects de la politique extérieure. Par une approche pluridisciplinaire, associant historiens, juristes, politiques et sociologues, universitaires et militaires, ce colloque rompt définitivement avec l’image simpliste de deux mondes étanches l’un à l’autre et renouvelle l’étude des relations entre les officiers et la vie politique.
History --- biographie --- politique --- armée --- gouvernement --- activité politique --- officier --- général --- pouvoir civil --- pouvoir militaire --- force armée
Choose an application
La « question militaire » est au centre de cet ouvrage qui se situe à l’intersection entre histoire et politologie. Il retrace la genèse et les principales étapes de la modernisation extravertie des forces armées péruviennes qui, loin d’être homogènes ou isolées de l’ensemble de la société, entretiennent des contacts permanents avec les divers aspirants au pouvoir. Tout en esquissant le contexte économique et social dans lequel s’insère l’activisme politique des militaires, il rappelle les principales manifestations de leur pouvoir tant au XIXe qu’au XXe siècle. Mise en œuvre à la fin des années 1960. l’expérience du « militarisme réformiste » est également l’occasion d’analyser les mécanismes et les pratiques politiques spécifiques des généraux qui. après douze ans d’engagement direct dans les affaires publiques, prennent finalement le chemin du retour aux casernes en 1980. Si de nouvelles réalités nationales et internationales les obligent depuis à redéfinir leurs champs d’intervention traditionnels, les militaires ne sont pas pour autant des acteurs révolus ou déjà acquis aux valeurs démocratiques. En témoigne le développement politique péruvien de la dernière décennie: le régime instauré au début des années 1990 consacre la formation d’une alliance entre un Exécutif fort et un secteur de l’institution militaire. En retraçant l’histoire des relations entre les forces armées et la société politique péruviennes, l’ouvrage permet de mieux comprendre leur évolution actuelle. Une évolution qui intéresse l’ensemble des pays de démocratisation récente dans la mesure où semble émerger un nouveau type de régime en même temps qu’une conception différente de la pratique politique et des rapports à la société.
History --- Anthropology --- politique --- gouvernement --- activité politique --- force armée --- institution politique --- politologie --- modernisation --- armée péruvienne
Choose an application
Province côtière exposée aux incursions anglaises, la Bretagne connut au XVIIIe siècle une présence plus marquée de l'armée de terre, surtout à partir de la guerre de Sept Ans. Dans le même temps, l'administration de l'armée subit quelques modifications, surtout à partir du moment où les États de Bretagne obtinrent la gestion du casernement et de l'étape, qu'ils confièrent à un organisme spécialisé, la commission intermédiaire. Par ailleurs, les responsables municipaux et paroissiaux jouaient un rôle décisif. Outre l'aspect administratif, cette étude s'intéresse également aux contraintes matérielles de la présence militaire. L'armée exigeait des fournitures. Alors que celles en hommes rencontraient peu de succès, les réquisitions matérielles dépendaient des quartiers des troupes et des routes empruntées, les autorités s'efforçant d'établir une certaine équité entre les contribuables. Le principe des charges militaires fut progressivement accepté, malgré des résistances incontestables. D'autre part, le contact entre société militaire et société civile favorisait l'intégration culturelle de la Bretagne à la France. À la confluence des histoires administrative, militaire, sociale et culturelle, cet ouvrage étudie les relations et interactions entre une institution étatique intrinsèquement liée à la souveraineté royale et une province périphérique en cours d'assimilation.
History --- armée --- Bretagne --- XVIIIe siècle --- administration --- histoire militaire
Choose an application
"Screening the Red Army Faction: Historical and Cultural Memory explores representations of the Red Army Faction (RAF) in print media, film and art, locating an analysis of these texts in the historical and political context of unfolding events. In this way, the book contributes both a new history and a new cultural history of post-fascist era West Germany that grapples with the fledging republic's most pivotal debates about the nature of democracy and authority; about violence, its motivations and regulation; and about its cultural afterlife. Looking back at the history of representations of the RAF in various media, this book considers how our understanding of the Cold War era, of the long sixties and of the RAF is created and re-created through cultural texts."--Bloomsbury Publishing.
Rote Armee Fraktion --- In mass media. --- In motion pictures.
Choose an application
This volume is dedicated to the study of artistic and historical documents that recall German left-wing terrorism in the 1970s. It is intended to contribute to a better understanding of this violent epoch in Germany’s recent past and the many ways it is remembered. The cultural memory of the RAF past is a useful device to disentangle the complex relationship between terror and the arts. This bond has become a particularly pressing matter in an era of a new, so-called global terrorism when the culture industry is obviously fascinated with terror. Fourteen scholars of visual cultures and contemporary literature offer in-depth investigations into the artistic process of engaging with West Germany’s era of political violence in the 1970s. The assessments are framed by two essays from historians: one looks back at the previously ignored anti-Semitic context of 1970s terrorism, the other offers a thought-provoking epilogue on the extension of the so-called Stammheim syndrome to the debate on the treatment of prisoners in Guantánamo Bay. The contributions on cultural memory argue that any future memory of German left-wing terrorism will need to acknowledge the inseparable bond between terror and the artistic response it produces.
Terrorism --- Left-wing extremists --- Nineteen seventies --- History --- History --- Rote Armee Fraktion --- Rote Armee Fraktion. --- History --- 1900 - 1999 --- Germany (West)
Choose an application
History --- cour --- bureaucratie --- France --- Grande-Bretagne --- Espagne --- Italie --- église --- villes --- armée
Choose an application
La relation étroite qui unit les extrêmes droites italiennes et françaises remonte au début des années 1960 lorsque, à la faveur du combat « Algérie française », des « ultras » français de l’OAS trouvent en Italie de puissants soutiens, tous situés à droite de l’échiquier politique. Les échanges idéologiques et les rencontres militantes, qui se déroulent alors en pleine guerre d’indépendance algérienne, se pérennisent progressivement. De ces relations d’abord personnelles naissent de véritables réseaux qui bénéficient du soutien bienveillant des régimes dictatoriaux portugais et espagnol. Certains des membres de cette « communauté de combat » occidentale participent à la série d’attentats du terrorisme « noir » qui frappent l’Italie à partir de 1969. L’attrait du « modèle italien » amène les groupes français à se réclamer du parti néo-fasciste italien – le MSI – et des groupes qui gravitent autour de lui, à reprendre certains de leurs thèmes de propagande voire à se présenter comme des « partis frères ». Il y a là un dialogue de longue durée dont Liaisons dangereuses retrace l’histoire.
History --- Social Issues --- extrême droite --- Organisation armée secrète (OAS) --- Ordre Nouveau --- Movimento sociale italiano (MSI)
Choose an application
Face à la diffusion internationale de la propagande photographique ennemie, la France met en place au printemps 1915, la Section photographique de l’armée (SPA). Destinée à contrer l’action allemande auprès des pays neutres, elle a pour objectif également de produire des archives sur tous les aspects de la guerre mais aussi un fonds documentaire à l’usage de l’armée. L’analyse de son fonctionnement permet de comprendre le métier de reporter-militaire ainsi que les conditions de production des photographies sur le front, leur traitement en laboratoire, la rédaction des légendes, l’archivage, le passage par la censure et la diffusion. Les photographies de la SPA sont conservées en partie à la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine dont elles constituent un des fonds les plus riches et les plus intéressants. L’ouvrage d’Hélène Guillot apporte un éclairage essentiel pour comprendre comment une des sources majeures de l’histoire de la Première Guerre mondiale a été constituée d’un point de vue institutionnel, mais aussi du point de vue des hommes, envoyés sur le front en soldats de la mémoire.
Art --- Sociology --- guerre --- soldat --- mémoire --- propagande --- Section photographique --- armée --- reporter-militaire --- front --- archivage --- censure
Listing 1 - 10 of 78 | << page >> |
Sort by
|